Tran Manh Ha (12 oct. 06)
LA VIE NOCTURNE A SAIGON
Conquis par les Français en 1859, Saigon aurait été connu pendant des années comme le « Paris de l’Extrême-Orient ». Pendant la guerre du Vietnam, Saigon était le siège du commandement américain et en même temps un centre de loisirs pour les soldats américains qui ont baptisé la ville la « perle de l’Extrême-Orient ». Comme Paris- la capitale de la lumière, Saigon n’expose pleinement son charme qu’après la tombée de la nuit. La charme nocturne de Saigon constitue, certes, une source illimitée d’inspiration pour des artistes, des compositeurs et aussi des visiteurs. Quelles que soient les vicissitudes de l’histoire qu’elle a vécues, Saigon garde encore ce grand atout.
Débaptisé Ho-Chi-Minh ville depuis la réunification nationale en 1975, le Saigon d’aujourd’hui est la première ville du Vietnam, devant la capitale Hanoi, en termes de développement socio-économique et surtout en termes d’ouverture au monde extérieur. Aujourd’hui, néanmoins, quand on parle du Saigon nocturne, on fait toujours allusion à la vie nocturne « non- maîtrisées » d’un centre cosmopolite, ce qui révèle le côté caché de la société vietnamienne actuelle.
A Saigon, on n’a jamais de temps morts. Il y a trop de gens qui ne dorment pas mais partent à la conquête de la nuit. Bien que les objectifs de cette conquête soient divers, on peut les regrouper en deux catégories principales : l’une comprend ceux qui restent éveillés pour dépenser de l’argent alors que l’autre le fait pour gagner son pain.
Le premier espace pour ceux qui veulent dilapider de l’argent est dans des discothèques et des bars qui poussent comme des champignons en même temps que l’ouverture du pays au reste du monde. Ces endroits sont certainement ceux de l’extravagance où on doit payer une somme au moins dix fois supérieure au salaire d’un fonctionnaire moyen pour une petite bouteille de whisky. Mais ce qui est pire est le fait que ces lieux de récréation sont des foyers des vices sociaux tels que la prostitution, l’abuse de drogue et, récemment, l’utilisation d’ecstasy qui constituent la cause principale pour la contagion du sida. La prolifération des services de des Cafés - Internet et des centres des jeux vidéos offre un lieu idéal de rendez-vous pour des accros d’Internet dont la plupart sont des élèves et des étudiants qui peuvent passer des jours et des nuits dans leur monde virtuel en sacrifiant bel et bien leurs travails scolaires. La vie nocturne à Saigon devient toujours plus chaude pendant des fêtes. Les jeunes gens profitent très souvent de l’ambiance de fête pour organiser des courses de moto non autorisées, ce qui est extrêmement nuisible pour les citadins. Apparemment, par une conquête de la nuit, ces jeunes gens perdent le jour. En brûlant de l’agent pour les récréations dans la nuit, ils brûlent leur vie, leur futur et celui du pays.
Par contrast avec le rythme animé de la vie consumériste, il y a une autre vie nocturne plus tranquille à Saigon. C’est celle des pauvres travailleurs qui doivent rester éveillés et « brûler » leur énergie pour gagner leur vie. A part ceux qui participent aux fonctions traditionnelles de sécurité, de santé, d’approvisionnement ou de propreté de la ville, il y a des « xe -om » (des chauffeurs de moto - taxi), des porteurs dans des marchés de nuit, des camelots et de petits garçons qui travaillent comme cireurs de chaussures. Pour ces personnes qui sont très nombreuses au Vietnam, l’argent durement gagné est toujours liées à leur sueur et même leur sang.
Les deux groupes ensemble constituent, donc, les deux gammes contrastées d’une peinture nocturne de Saigon qui, à son tour, se révèle comme la moitié cachée du panorama de la société actuelle du Vietnam. Cette moitié ne semblait pas exposée pendant les années où l’économie restait centralisée et la société bien fermée. C’est peut-être dans cette logique que plusieurs personnes attribuent la responsabilité de ces phénomènes sociaux négatifs au côté sinistre de l’économie de marché et de la mondialisation. A qui ou à quoi que la responsabilité appartienne, l’image nocturne de Saigon fait preuve de l’existence actuelle d’un fossé inacceptable qui sépare les riches et les pauvres dans la ville et même dans tout le pays. Tant que cet écart ne cesse de grandir, la conquête de la nuit de Saigon n’ajoutera que la gamme foncée à la peinture de la ville et, par conséquent, ferra perdre de l’éclat à la « perle de l’Extrême- Orient ».
em noi lai cho anh co sai cho nao ko ah hehe, bh moi thay anh Ha khai truong blog! Culturel qua hehe, thinh thoang sang update kien thuc fat nhe, cha bu blog em toan keu ca thoi hoho.
ReplyDeleteHi, em Thao! Si "la roue de l'amour" tourne à cette folle vitesse, je deviendrai vraiment "Pó tay" :D. Chẳng phải chỉ để "khoe hàng" đâu. Anh post toàn bài tập ở CLB đấy, mục đích còn là "trưng cầu dân ý" nữa!!!
ReplyDeleteHi Tuan Anh: Anh se post may bai tieng Anh nhe!!! Con tieng Viet se copy may cai chuyen cuoi cua anh Tho nhi! Anh lai chang bao gio viet Nhat ky. De nay mai ve huu viet Tu truyen mot the haha!!!