WHAT MAKES A GOOD PRESIDENT? DE QUOI UN BON PRESIDENT EST-IL FAIT ?
(29-11-2006)
Stubbornness and disagreeableness may not be traits you want in a neighbor or a spouse, but researchers say that these two traits are associated with great presidents. In research to be presented at the American Psychological Association's (APA) 108th Annual Convention in Washington, D.C., August 4 - 8, the personality traits of all 41 U.S. presidents to date were analyzed and compared with historian's views of presidential greatness.
L’entêtement et les manières désagréables ne sont jamais ce à quoi on s’attend de la part de ses voisins ou de son épouse. Mais selon les chercheurs américains, ces deux traits de caractère sont associés aux grands présidents.
As part of their The Personality and the President Project, psychologist Steven J Rubenzer, Ph.D., of Houston, Texas and co-authors Thomas Faschingbauer, Ph.D., of Richmond Texas and Deniz S. Ones, Ph.D., of the University of Minnesota, used several objective personality instruments to analyze the assessments made by more than one hundred presidential experts who were instructed to assess the lives of presidents they studied. The experts were instructed to look only at the five-year period before their respective subject became president to avoid the influence that life in the White House might have had on their behavior.
Dans une recherche intitulée « Le caractère et le président » effectuée par l’Association Psychologique Américaine, dont les résultats ont été rendus public au mois d’août dernier, les traits de caractère de tous les 41 présidents américains à ce jour ont été analysés et comparés avec des points de vue d’historiens sur la grandeur présidentielle. Dans le cadre du projet, les psychologues de l’Université du Minnesota ont utilisé nombre d’instruments objectifs pour analyser les bilans dressés par plus de 100 experts présidentiels. Les experts ont reçu l’ordre de n’étudier que la période de 5 ans de vie avant que leurs sujets respectifs ne soient devenus présidents en vue d’éviter l’influence que la vie dans la Maison Blanche aurait exercée sur leur comportement.
Results of the research indicate that great presidents, besides being stubborn and disagreeable, are more extraverted, open to experience, assertive, achievement striving, excitement seeking and more open to fantasy, aesthetics, feelings, actions, ideas and values. Historically great presidents were low on straightforwardness, vulnerability and order.
Les conclusions de la recherche indiquent que les grands présidents, à part leur entêtement et leurs manières désagréables, sont plus extravertis et assertifs. On en trouve également les qualités de ceux qui s’efforcent constamment d’atteindre des buts et qui cherchent toujours une vie excitante. De plus, ils sont véritablement ouverts à des expériences, à des idées fantaisistes, à l’esthétique, à la sensation et à des valeurs différentes. Mais de l’autre côté, les historiquement grands présidents sont très bas au niveau de la droiture, de la vulnérabilité et d’un sens de l’ordre. Ne nous attendons jamais à ce qu’un grand président ait des bureaux ordonnés dans le Bureau Ovale ! « Il paraît qu’être un petit peu désordonné constitue d’une manière ou d’une autre un atout pour parvenir à la grandeur historique, » ont expliqué les auteurs.
Achievement striving was found to be one of the best correlates of greatness in the oval office and competence was also a big predictor of presidential success. "Presidents who succeed set ambitious goals for themselves and move heaven and earth to meet them," said the researchers. They say Teddy Roosevelt was such a man but Grant and Harding were not. And don't look for great presidents to have neat desks in the Oval Office. "It seems that being a bit disorganized, like Lincoln, is somewhat of an asset for attaining historical greatness," explained the authors.
Dans leurs études, les chercheurs ont attaché de l’attention spéciale à la personnalité de George Washington et à celle d’Abraham Lincoln. On note que tous les deux sont toujours sur le top trois dans tous les sondages menés auprès des historiens sur la grandeur présidentielle. Mais à part le fait qu’ils soient physiquement très grands, les deux présidents ont apparemment très peu en commun. Washington a obtenu de bonnes notes en être consciencieux. Il a, toutefois, une note plus basse que les américains moyens d’aujourd’hui quand il s’agit de l’ouverture, de l’extraversion et des caractères agréables. Il a également obtenu un score plus bas sur sa vulnérabilité, ce qui fait preuve de sa capacité exceptionnelle de tolérer stress et l’adversité. Il a été prouvé qu’il avait un bas niveau d’ouverture vis-à-vis de la diversité des valeurs, ce qui montre qu’il était traditionnel dans ses mœurs et a alors dû compter sur l’aide de l’église et des personnages religieux pour ces affaires. Par ailleurs, il avait un haut niveau de détermination, de compétence, d’autodiscipline et de délibération.
The researchers gave special attention in their study to the personalities of George Washington and Abraham Lincoln. They note that both men have been in the top three of every historian's poll of presidential greatness, but besides being very tall and imposing men, they seemingly had little in common. Washington scored very high on conscientiousness but scored lower than typical Americans today on openness, extraversion and agreeableness. He also scored quite low on vulnerability, which indicates an exceptional ability to tolerate stress and adversity. He also scored low on openness to values, which indicates that he was traditional in his morals and relied on leadership from church and religious figures in these matters. Additionally, Washington scored high on achievement striving, competence, self-discipline and deliberation.
Au contraire, Lincoln était dans une large mesure un président ouvert. Mais il avait aussi un haut niveau de dépression, ce qui était en accord avec le fait qu’il a parfois souffert de périodes de désespoir profond. Lincoln a obtenu de très basses notes en franchise. « Il est disposé à distordre la vérité », ont dit les auteurs, « bien qu’il ait souvent été considéré comme honnête et plein de bonnes intentions. »
The researchers gave special attention in their study to the personalities of George Washington and Abraham Lincoln. They note that both men have been in the top three of every historian's poll of presidential greatness, but besides being very tall and imposing men, they seemingly had little in common. Washington scored very high on conscientiousness but scored lower than typical Americans today on openness, extraversion and agreeableness. He also scored quite low on vulnerability, which indicates an exceptional ability to tolerate stress and adversity. He also scored low on openness to values, which indicates that he was traditional in his morals and relied on leadership from church and religious figures in these matters. Additionally, Washington scored high on achievement striving, competence, self-discipline and deliberation.
Peut-être, n’est-on pas surpris d’apprendre que la plupart des présidents modernes des Etats-Unis s’avèrent être clairement extravertis. Cependant, les données indiquent que les premiers présidents du pays ont des résultats plus bas que la moyenne sur cette qualité. Est-ce que cela signifie que les présidents deviennent plus extravertis ou que toute la population américaine le devient? Selon les auteurs, la recherche ne peut pas répondre à cette question, mais étant donné le rôle grandissant des médias dans les élections présidentielles, l’explication la plus plausible serait que les changements sont limités aux présidents eux-mêmes, pas à la population globale./.
Lincoln scored high on openness, but his highest score was on depression, which the authors say is consistent with reports that he occasionally suffered periods of deep despair. Lincoln scored low on straightforwardness. "He was willing to bend the truth," said the authors, "although he was usually seen as honest and well intentioned."
The authors say that nearly all presidents could be classified into one or more of eight presidential types, with some belonging to more than one group. These include The Dominators (Nixon, Andrew Johnson, Lyndon Johnson, Jackson, Polk, Teddy Roosevelt and Arthur), The Introverts (John Adams, John Quincy Adams, Nixon, Hoover, Coolidge, Buchanan, Wilson and Benjamin Harrison), The Good Guys (Hayes, Taylor, Eisenhower, Tyler, Fillmore, Cleveland, Ford and Washington), The Innocents (Taft, Harding and Grant), The Actors (Ronald Reagan, Warren Harding, William Henry Harrison, Bill Clinton and Franklin Pierce), The Maintainers (McKinley, Bush, Ford and Truman), The Philosophes (Garfied, Lincoln, Jefferson, Madison, Carter and Hayes), and the Extraverts (FDR, Kennedy, Clinton, Theodore Roosevelt, Reagan, William Harrison, Harding, Jackson and LBJ).
It may come as no surprise that the research shows that most modern presidents are clearly extraverts. However, the data indicates that the early presidents scored below average on this factor. Does that mean that presidents are becoming more extraverted, or that the entire population has become more extraverted? The researchers say their data can't answer that question, but "given the increasing role of the media in presidential elections, the more plausible explanation is that the change is limited to the presidents and not the general population."