Wednesday, 5 November 2008

Chú í (November 06, 2008)



Le piratage de coordonnées bancaires

Jeudi dernier, lorsque j’ai reçu le nouveau bulletin de paiement je suis allé en ligne pour vérifier mon compte bancaire. Une opération en tête de la liste des prestations m’était très étrange : un montant de xxx BR, équivalent à xxx Euros, avait été retiré de mon compte au Brésil, pays dans lequel je ne mets jamais les pieds. Immédiatement, je suis allé signaler le problème à la banque. En regardant les informations détaillées relatives à cette fameuse transaction, l’employée de la banque a conclu que l’opération était une utilisation frauduleuse de la carte bancaire à l’étranger. L’auteur de l’infraction qui avait saisi mes coordonnées bancaires dont le code confidentiel, avait dupliqué ma carte et effectué le retrait de l’argent. Sans délai, la banque a fait l’opposition de ma carte bleue et m’a demandé d’aller au commissariat pour déposer une plainte. Au commissariat, après avoir écouté mes déclarations, l’agent de police judiciaire m’a donné un document s’appelant « compte rendu d’infraction initial », ce qui fait partie du dossier dont la banque a besoin pour traiter l’indemnisation.

Le processus m’a pris une matinée entière mais le cas ne s’est pas arrêté là. Après le déjeuner, j’ai trouvé dans mon casier une lettre de la Société Générale par laquelle la banque m’a fait part qu’une nouvelle carte bleue était disponible à l’agence. Comme je n’avais pas bien lu la lettre, j’ai automatiquement supposé que c’était la carte que la banque avait commandé pour moi le matin après avoir annulé la carte piratée. Si cela avait été le cas, il aurait été vraiment quelque chose d’incroyable. Je me suis demandé comment la banque s’était débrouillée pour le faire si vite . Je me suis même exclamé « quelle efficacité » ! Mais l’expérience que j’ai vécue à l’égard du système administratif français m’a réveillé tout de suite. J’ai relu la lettre et trouvé que c’était une autre carte mise à ma disposition pour remplacer la carte actuelle qui expirerait dans quelques semaines. Quelle coïncidence ! Comme elle était une carte renouvelée, elle prendrait le même numéro et le même code confidentiel que ceux-lui de la carte frauduleusement utilisée. Cela signifiait que je devrais retourner de nouveau à la banque pour faire opposition.

La nuit, j’ai encore ouvert le site web de la Société Générale et je me suis rendu compte qu’une autre opération en même date était passée sur mon compte pour un montant plus grand ! De toute façon, cela ne m’était rien d’étonnant parce que, étant donné le décalage de 3 jours entre la date de la première opération et la date de l’opposition, j’avais déjà prévu qu’il y aurait plus de retraits similaires à venir. De plus, l’affichage des transactions effectuées à l’étranger prend souvent plus longtemps. Ce qui m’a gêné était le fait que je devrais me rendre à la banque et au commissariat plusieurs fois pour faire des compléments à la plainte déposée précédemment et que je n’aurais pas de carte bancaire pendant au moins une semaine.

Préoccupé par l’incident, je n’étais pas d’humeur à penser aux autres sujets, même à la course vers la Maison Blanche. J’ai passé du temps sur l’Internet pour lire de nombreuses histoires autour de la fraude sur la carte bancaire. J’ai beaucoup appris. J’ai éclaté de rire quand j’ai appris des nouvelles disant que le Président Sarkozy, lui aussi, faisait actuellement, partie des victimes de ce crime ! Certes, le piratage de cartes bancaires n’épargne personne qu’il soit chef d’Etat ou un fonctionnaire ordinaire.

Jusqu’à ce moment, je n’ai aucune idée comment mes coordonnées bancaires étaient tombés dans les mains des criminels. C’est vrai je n’ai pas l’habitude de régler en espèces ou par chèques aux supermarchés et aux restaurants. J’ai aussi acheté des biens en ligne deux fois au cours de deux dernières années : une réservation d’un billet d’avion sur www.ebookers.com et l’achat d’un ordinateur portable à Darty. La seule fois que j’ai donnée la carte bleue à un autre individu était dans un hôtel à Pékin où mes collègues et moi-même avions tous été priés de montrer les cartes bancaires à la réception. Je ne pense pas que mes transactions n’aient pas été sécurisées ! L’incident m’a mis dans une situation inconfortable : d’un côté, je ne pourrai pas éviter des opérations par la carte bancaire, de l’autre, je serai obsédé par l’insécurité de cette forme de transaction. Bien que j’aie le remboursement de 100% couvert par la Société Générale, je me trouve confronté à une perte de confiance, comme les Français le disent « chat échaudé craint l’eau froide ».

2 comments:

  1. kel niveau de Francais. Chapeau!

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  2. Bac khong nen mua ban tren mang bang cai carte bancaire cua bac. Muon mua ban gi thi dung carte ao (E-Carte). Moi lan muon mua gi thi phan mem cua SG cung cap se tao ra mot cai carte ao dung voi so tien bac can mua, mua xong thi cai carte do se bi huy. Bac bi mat coordonnées la boi vi mot trong cac trang web bac tra tien tren mang bi hack. Co nhung bon chuyen lam nhung viec nhu the roi ban lai so tai khoan cho nhung dua khac!

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