Si jamais il y avait un seul choc culturel face auquel j’étais à mon arrivée à Paris, c’était le problème du logement. Ayant demeuré dans une maison indépendante et tout à fait tranquille dans mon pays natal depuis mon enfance, je me suis trouvé soudainement confronté à une crise psychologique quand j’ai dû faire de longues queues pour saisir la bonne chance de louer un petit appartement à Paris. A cause des difficultés et des détresses que j’avais vécues au cours d’environ 2 mois de recherche pour une pièce d’abris, je me suis considéré comme la personne la plus heureuse du monde quand j’ai finalement trouvé un studio qui satisfait la plupart de mes conditions.
Mais ce bonheur n’a pas duré longtemps. Les gênes ambiantes causées par les voisins m’ont amené à un nouveau tour de dépression. Il faut dire tout de suite que j’avais pris l’élément du voisinage fort au sérieux en même temps que l’emplacement, la superficie, l’exposition de la propriété et le loyer qui va avec quand j’étais à la recherche de l’appartement. Mais il existent toujours des inconnus de l’appartement que l’on ne peut reconnaître qu’après que l’on s’y installe. J’avais été assuré par l’agence immobilière et puis par les gardiens que tous mes voisins étaient des fonctionnaires bien payés, ce que j’ai automatiquement perçu comme étant « bien éduqués et disciplinés ». Je m’étais à peine installé dans mon petit studio que j’ai commencé à subir des gênes provoquées par des bruits de pas et de meubles provenant de l’appartement au dessus.
Au lieu d’accuser mes voisins immédiatement, j’ai reproché le problème à la tranquillité générale parfaite de la résidence et en même temps la qualité trop limitée du système d’insonorisation qui permettent aux résidents en dessous à entendre le bruit du pipi provenant de l’appartement au dessus ! Une autre raison pour laquelle je me suis retenu de critiquer mes voisins était ma supposition qu’ils auraient pu faire ces bruits involontairement. C’était simplement du à leurs habitudes. Je me suis également efforcé de me distraire de ces bruits en écoutant la musique et regardant la télé. Mais ma patience s’est épuisée quand le tapage qui se produisait jour et nuit, tôt et tard est devenu mon obsession. J’ai décidé de passer à l’action. J’ai commencé par déposer une plainte orale aux gardiens qui m’ont promis d’envoyer le message aux voisins en question.
Malheureusement, la gêne est devenue plus grave suite à cette action. Je me suis demandé si c’était parce que je faisais plus d’attention aux bruits et, par conséquent, devenais plus obsédé par cela. J’ai décidé de prendre l’étape suivant en rencontrant les voisins pour leur en parler directement et, bien sûr, poliment. J’ai même recommandé des solutions pour qu’ils puissent mettre fin à ces bruits, telles que l’utilisation de pantoufles et de moquettes. A l’encontre de mes attentes pour une réponse amicale, ce fameux couple russe a donné un « Non » retentissant à toutes mes remarques et recommandations en niant toutes les responsabilités. J’étais tellement choqué que j’ai commencé à batailler en anglais sans besoin de savoir s’ils me comprendraient. Enfin, je les ai quitté sans dire au revoir. Conscient que ces gens, eux aussi, sont des locataires, le lendemain j’ai écrit une longue lettre à l’agence immobilière en portant plainte contre ces voisins méchants. J’ai aussi mis dans le casier de ces voisin choquants une lettre, les mettant en garde que je devrais avoir recours à la police si la situation ne s’améliorait pas. Pouvez-vous imaginer leur réponse ? Elle était une seule phrase : « si vous voulez appeler la police, faites-le » Bien sûr, j’ai signalé cette réponse immature à l’agence immobilière qui m’a promis de prendre des mesures nécessaires.
En fait, la situation s’est à peine améliorée après. J’ai quasiment abandonné « la lutte » en m’encourageant de cohabiter avec les gênes ambiantes comme la façon dont mes compatriotes vietnamiens cohabitent avec les inondations ! A ce moment là, j’ai commencé à critiquer ma compagnie dont la générosité m’avait permis de transporter trop de meubles du Vietnam, ce qui, par la suite, me rendait tellement immobile que je devenait terrifié par l’idée de déménager!
Finalement est venue une bonne matinée où j’ai entendu des « grands boums » toujours au dessus et c’était ce que j’ai vu : mes « chers » voisins ont déménagé !!! Quel bonheur ! Quel soulagement ! Certes, j’avais du moins un mois de tranquillité absolue après leur départ. J’ai aussi eu du temps pour penser à « une stratégie » envers les voisins venant et j’ai trouvé « la tactique de l’attentat préemptif » que le Président Bush avait appliquée pour affronter « les nations méchantes». Dès que mon nouveau voisin est arrivé, j’ai parlé avec lui, mettant l’accent sur le problème des bruits de pas et de meubles. Le voisin semblait avoir pris note de l’avertissement. Pour l’instant, tout va bien !
(TMH, Paris, 11/2008)
có xem nhưng ko hiểu viết gì ^^
ReplyDeleteto^i dong` y' voi' tat' ca? nhung gi` dong` chi' viet'. A`, ma` dong` chi' can' bo viet gi` vat
ReplyDeleteToan Tieng Phap Em cha hieu gi`.....Chuc Anh mot ngay vui ve qua Comment cho de....hreeeeeeeeeeeeeeeeee
ReplyDeleteEm chả hiểu cái gì cả.Hic.Anh đang ở Pháp à?
ReplyDeleteHuhu...Ép người quá đáng, tiếng Pháp k hà, đâu biết viết gì đâu mà cmt!
ReplyDeleteMr Ha oi, cava bien? j'ai compris, a cause du problem de bruits chez toi, donc tu as beaucoup de " entry" sur la musique:) kest ce ke tu fais pendant ce noel?on peut se rencontrer a paris? a bientot:)
ReplyDeleteAnh cứ viết entry thế này đừng hỏi sao ko ai comment nhé :)
ReplyDelete@ anh chả bao giờ hỏi như vậy
ReplyDeleteAnh H cứ viết bằng thứ ngôn ngữ này thì tụi "Hồng Binh" chỉ có khóc thét, vì chỉ biết mỗi tiếng Liên Xô. :)J/K.
ReplyDeleteApres la pluie, le beau tepms :) Paris est magnifique pour visiter non pas pour y vivre. Chuc mung anh TMH cuoi cung da tim duoc su binh an trong nhung ngay thang o Paris hoa le. ( TMH= Tran Manh Ha ?).
ReplyDeleteTout va bien ici :) Anh cho em add vào FL nhé, merci si la réponse est positive :)) Bonne soirée M.TMH !
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